Semaine DE 4 jours vs semaine EN 4 jours : deux approches à distinguer pour mieux décider
La question du temps de travail revient au cœur des réflexions RH depuis la crise sanitaire de la Covid-19. Entre quête d’agilité, besoin d’équilibre et recherche de performance, les organisations cherchent à explorer d'autres modèles. C’est dans ce contexte qu’ont émergé deux nouvelles formes d’organisation du travail : la semaine DE 4 jours et la semaine EN 4 jours.
Travailler moins ou autrement, permettrait-il d'être plus efficace dans ses missions ?
Dans cet article, nous vous proposons une analyse de ces deux modes de travail, pour vous aider à mieux les comprendre et faire un choix adapté à votre organisation.

La semaine de 4 jours : une nouvelle dynamique fondée sur la confiance
Le principe de la semaine de 4 jours repose sur une réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, réparties sur quatre jours, tout en maintenant une rémunération équivalente à 35 heures. Il s’agit ici d’un pari sur la confiance et l’autonomie, avec un objectif simple : améliorer la qualité de vie au travail tout en maintenant (voire en renforçant) la performance.
Plusieurs entreprises ont déjà franchi le cap, comme LDLC ou Welcome to the Jungle, avec des résultats encourageants :
- Baisse importante de l’absentéisme
- Meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle
- Plus grande attractivité sur le marché du travail
- Employés plus engagés, plus épanouis.
Comme toute transformation organisationnelle, ce modèle demande un temps d'adaptation. Il repose sur un besoin de maintenir ou d’améliorer la productivité pour compenser l’augmentation du coût du travail. La semaine de 4 jours peut donc exposer les employés à un stress important quant à l’atteinte de leurs objectifs sur un temps réduit, ce qui nécessite un accompagnement managérial attentif et une révision des méthodes de travail.
Toutefois, les retours d'expérience sont globalement positifs. D’après une étude menée par Citrix auprès de 2750 actifs « 84% des français choisiraient de ne travailler que 4 jours par semaine s’ils avaient le choix ».
La semaine EN 4 jours : une organisation condensée, mais pas allégée
Le modèle de la semaine en 4 jours propose de conserver les 35 heures hebdomadaires, mais de les répartir sur quatre jours de travail. Cela implique des journées plus longues, pouvant atteindre 9 heures. Cette organisation a été testée dans des structures telles que l’URSSAF Picardie ou la Métropole de Lyon.
Les collaborateurs y trouvent plusieurs avantages : Une semaine de travail condensée avec un jour de repos supplémentaire. Ce rythme est particulièrement apprécié des jeunes actifs, puisque 84 % des moins de 25 ans se disent favorables à cette formule, selon un sondage Odoxa pour BFM Business.
Ce modèle présente néanmoins certaines limites, souvent remontées par les agents lors des phases de test. Les journées rallongées peuvent entraîner une fatigue notable, surtout en fin de journée, ce qui impacte parfois la concentration et la récupération. Pour les salariés ayant des contraintes familiales, le rythme peut devenir plus difficile à gérer au quotidien. Par ailleurs, bien que l’idée d’un jour de repos supplémentaire séduise, il arrive que ce temps ne soit pas pleinement apprécié, l’épuisement accumulé venant en réduire les bénéfices attendus.
Ce modèle peut donc répondre à certaines attentes, mais il nécessite un accompagnement adapté pour préserver l’équilibre et le bien-être des équipes.
Quelles sont les principales différences entre ces deux modèles ?
Pour mieux visualiser les spécificités de chaque dispositif, voici un tableau comparatif synthétique entre la semaine de 4 jours et la semaine en 4 jours. Il met en lumière leurs principales différences.
Gérer la semaine de 4 jours ou en 4 jours avec efficacité grâce à Incovar+
Mettre en place un nouveau rythme de travail implique des ajustements techniques et humains tels que la gestion des horaires, le suivi des temps, et le respect du droit du travail. La logistique peut alors rapidement devenir complexe. Un logiciel de Gestion des Temps et des Activités (GTA) comme Incovar+ peut alors simplifier la mise en place et le suivi de ce type d’organisation.
Grâce à Incovar+, vous pouvez :
- créer des plannings adaptés selon le modèle choisi,
- automatiser le suivi des heures travaillées, des pauses et des jours de repos,
- comparer le taux d’absentéisme entre la période avant la mise en place du nouveau système et après sa mise en place,
- assurer une gestion conforme aux obligations légales.
L’interface intuitive et les paramétrages flexibles d’Incovar+ permettent de piloter en toute sérénité ce type de transition, qu’elle concerne quelques équipes ou l’ensemble de votre organisation.
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